Comme en 2003, revoilà une forte canicule. Évidemment on se retrouve avec des explications semblant illustrer par force médiatique le "réchauffement climatique", bien utile pour mobiliser pour la conférence COP21 à défaut de pouvoir mobiliser sur tout autre sujet.

Dans ces lignes, nous avons parlé des supputées réalités climatiques, de l'écart qui existe entre ce qu'on en dit et la manière dont on obtient réellement ce résultat par les modèles. La contestation des "climatosceptiques" s'est éteinte car aucune audience ne leur est permise et les moyens ont été tous détournés par les tenants inverses, qui capitalisent toutes les finances et les institutions sans avoir respecté le pluralisme scientifique.(voir listing)

Donc je profite de la schématique situation météorologique actuelle pour donner une illustration compréhensible par tous sur la théorie des Anticyclones Mobiles Polaires (AMP) qui coïncide là encore parfaitement avec l'observation.

L'air polaire froid et sec est parti en un ensemble homogène depuis les zones les plus froides de l'Arctique (dôme du Groenland) et a déferlé par l'espace océanique sans obstacles entre le Groenland, l'Islande et la chaine scandinave:les mers d'Irlande et de Norvège. La trajectoire adoptée descend directement dans le sens méridien vers l'Atlantique Moyen. Cette masse d'air qui part fraiche et sèche (lié aux conditions polaires) s'avance en une masse homogène en formant un front avec l'air déjà bien réchauffé (ensoleillement fort à cette période de l'année quand il n'y a pas de nuage), humidifié (au passage sur l'interface marine).

L'avancée vers le sud doit être compensé par un déplacement d'air vers le nord qui passe sur sa face avant en contournant dans le sens conforme à la force de Coriolis (sens inverse des aiguilles d'une montre pour l'hémisphère nord). Cet air "chassé" venant d'une zone bien plus chaude va réchauffer fortement l'atmosphère des régions en avant de cette masse d'air. Ainsi s'accroit l'intensité de cette forte chaleur qui persiste plusieurs jours étant parti de la situation antérieure de simple réchauffement saisonnier. C'est alors la canicule (voir l'infographie sur Lyon).

La zone où se confrontent l'air polaire (encore frais malgré l'été bien commencé depuis le solstice) avec l'air anciennement polaire réchauffé produit le soulèvement de la masse moins dense (celle de l'avant) par la plus dense (l'air encore polaire dense et sec) en formant un cordon de nuages avec ses précipitations (en cette saison, la pluie) qui s'abat par exemple sur la Corogne.(voir l'infographie)

(avec l'image satellitaire d'origine non modifiée)

contact: Nicolas sègerie, avec l'adresse labo-giordano-bruno@orange.fr